Novo Cinema?
Matéria do Le Figaro Magazine : Voici le cinéma de demain, mostra método inventado pelo cineasta americano Robert Zemeckis que revolucionará a forma de fazer cinema…Bom, sempre é exagerado falar dessa forma, mas não sou eu, é o Figaro que diz. Segundo o jornal, Zimeckis acaba com a fórmula de Truffaut segundo a qual um filme “c’est un scénario contrarié ar un tournage contrarié par un montage”. O que Zimeckis propõe seria ainda “filme”? ou pouco importa e o que vale é a história contada e assistida na sala escura diante de uma telona?
Vejam trechos e usem o link para ler a matéria ne íntegra:
(…Car, si l’image de synthèse s’avère être la forme idéale pour générer ce nouveau cinéma, ce n’est certainement pas dans la recherche d’un photoréalisme que réside le défi de la méthode Zemeckis (il n’y a qu’à voir, pour s’en convaincre, les boursouflures numériques faussement novatrices que sont Sin City ou 300, qui utilisent pourtant de vrais acteurs), mais bien dans sa manière de concevoir une nouvelle façon de faire du cinéma. Pour cela, le cinéaste n’a pas inventé un outil à proprement parler, il a perfectionné une série d’outils et les a regroupés au sein d’un procédé, appelé la « performance capture », qui révolutionne de fond en comble la façon de faire un film. Première étape : les collaborateurs du cinéaste sont chargés d’élaborer sur leurs ordinateurs les décors de l’histoire et le design des personnages (traits physiques, costumes, etc.). Puis vient l’utilisation de la «motion capture », technique qui consiste à recouvrir un acteur de capteurs électroniques destinés à plaquer ses moindres mouvements sur un double numérique créé par ordinateur. Visant à accroître le réalisme comportemental de personnages virtuels, cette technique est utilisée depuis déjà de nombreuses années ; elle a été popularisée notamment par le personnage de Gollum dans Le Seigneur des anneaux, de Peter Jackson. Sur un plateau dénudé, uniquement constitué de décors reconstitués sous forme de structures en fils de fer, les comédiens interprètent donc leur rôle. Ils ne sont pas filmés, il n’y a pas de projecteurs, pas de marquage au sol à suivre scrupuleusement, pas de timing à respecter. Bref, l’acteur de cinéma retrouve là une liberté physique inespérée et, du même coup, une intensité de jeu sur la durée que seul le théâtre pouvait lui procurer, puisque l’interprétation d’une séquence entière peut s’effectuer en continu, sans aucune pause. Précision en forme de rappel : ce n’est pas une caméra qui enregistre le travail de l’acteur, mais bien des centaines de capteurs placés à tous les endroits du corps (y compris le visage dans son entier). Cette performance, capturée par l’ordinateur, servira ensuite à animer les personnages créés plus tôt par les infographistes et à les faire évoluer dans les décors numériques.
Et c’est précisément ici qu’intervient la partie la plus étonnante du procédé. Dégagé de toutes les contingences physiques induites par un tournage traditionnel, le réalisateur, devant ses ordinateurs, se retrouve seul maître à bord. Ayant sous la main ses décors, ses personnages et les performances de ses acteurs, il peut en faire ce qu’il veut : il peut aussi bien décider de tourner une scène sous trois angles différents puis choisir ensuite les meilleures prises que tout retourner en un seul plan-séquence. Mais aussi modifier l’éclairage ou la profondeur de champ à volonté, prendre tout son temps, ne pas attendre qu’un acteur ou un technicien soit prêt pour réaliser un travelling, etc. En résumé, sa réalisation, c’est-à-dire le choix des cadrages, du découpage et des éléments de l’image qui seront privilégiés, ne dépend plus d’aucun facteur extérieur. De même, le montage ne consistera plus à se contenter d’assembler les plans tournés et se retrouvera inévitablement couplé avec le tournage.”(…)