Pour contourner la censure
Représentation du réseau Picidae – DR
Artistas suiços Christoph Wachter e Mathias Jud desenvolvem um software, Picidae, de fonte aberta, que permite “furar” os muros virtuais usados para censurar conteúdos da internet. O projeto foi apresentado na Transmedial que terminou nesse domingo em Berlim. O alvo: a China (mas outros países também) e a sua nova “muralha” eletrônica. (via Ecrans ). Trechos:
“(…) Le firewall empêche d’accéder à certains sites à cause de mots q’ils contiennent, de l’URL ou en raison du blocage permanent d’un site entier (comme wikipedia.org). Lorsqu’on invoque un serveur Pici, un formulaire apparaît, nous invitant à entrer une adresse web (la requête est cryptée avant d’être envoyée). Le serveur Pici créé ensuite une image du site web recherché et la renvoie. L’image du site est navigable, et les liens actifs comme sur une vraie page web. Un site picidae n’est donc pas fait de texte et de HTML, c’est une copie de l’écran qui permet de tromper la censure qui filtre les mots. Elle ne peut détecter ou supprimer les pages picidae.
Picidae a parfaitement fonctionné en Chine, permettant d’accéder par exemple aux images google de Tiananmen, à la page d’accueil de la BBC, inaccessible depuis la Chine, ou à la page du Parti Démocratique (dphk.org). ‘Une requête (au mois d’avril 2007) dans Google via picidae pour le mot ‘min zhu’ qui signifie démocratie en chinois donne 69 900 000 résultats, la même recherche dans google.cn donne 480 000 réponses’, constatent les artistes. Parmi les utilisateurs de Picidae, on retrouve entre autres, le cyberdissident chinois Huang Qi, récompensé par Reporters Sans frontières, qui a passé cinq ans en prison pour avoir créer un site destiné à diffuser les avis de recherche de personnes disparues en Chine. Picidae est aussi utilisé en Iran, à Dubai et dans les pays d’Afrique du Nord. En Europe aussi, il permet de rendre visible la manipulation et le contrôle croissant du net.(…)”