Acabo de ler o resumo do artigo do filósofo Bernard Stiegler apresentado no Ubiquitous Media, em Tóquio. Ver o post anterior sobre o encontro. Nao posso ir além já que o texto é um abstract. infelizmente não temos acesso aos textos na íntegra.
O título do artigo é “Teleologiques. De l’escargot” e começa assim:
“Un escargot promenant sa coquille darde des yeux téléscopiques : on croirait des antennes. Avec mon visiophone hypomnésique, j’emporte désormais partout le milieu psychique de ma mémoire objectivée (de la mémoire est le « milieu psychique associé du moi », écrit Simondon) comme cet escargot transporte sa coquille.”
O resumo não nos permite avaliar muito precisamente o texto, mas o objetivo de Stiegler é questionar o “telos” das tecnologias sem fio a partir de uma análise das redes Wi-Max, de longo alcance, diferentemente dos padrões Wi-Fi, reduzido a poucos metros (100, 200m). Stiegler vai mostrar as teletecnologias como “pharmaka”, remédio e veneno, como em Platão. Seguem trechos do resumo:
“La société humaine se constitue par sa technicité amovible, qui est toujours une sorte de coquille vide, qui trans-forme les conditions de la mobilité des vivants qui y logent (leur métabolè tout aussi bien que leur kinésis), et dans laquelle elle délègue des fonctions psycho-motrices pour en faire des appareils sociaux. Ceux-ci sont supportés par les organa d’une hypomnésis que Platon a décrit comme les pharmaka de ce milieu psychotechnique que devient la mémoire artificielle – pharmaka qu’il définit d’emblée comme des télé-technologies.”
(…)
“Les technologies de la mobilité ont besoin de quelque part où aller. Ce télos, où se forment les téléologiques, et qui aura eu très mauvaise presse à la fin de l’ère moderne entendue comme rationalisation et désenchantement, est structurellement retord : comme télé-communication, c’est à dire comme pharmakon qui met au-dehors, toujours déjà au loin, à distance, étant téléo-logique en ce sens instrumental, et ouvrant ainsi un espace (technique) sans fin, toujours plus ample, plus lointain, mais du même coup dé-motivé, et en ce sens, dés-enchanté, et, en quelque sorte, privé de télos par le télos, il devient un pouvoir menaçant, il apparaît comme un poison.”