Big Brother

Big Brother

Uma das principais questões envolvendo as novas tecnologias e o espaço urbano é a expansão de câmeras de vigilância. Podemos dizer que as tecnologias digitais no urbano têm três funções básicas, ligadas sempre ao controle, monitoramento e compartimentalização social: monitorar e controlar o fluxo de transporte, utilizar GIS para observar melhor os estratos sociais e comunitários e CCTV, sensores e biometria para a vigilância e segurança pública.

No que concerne à vigilância, as CCTV são hoje o dispositivo fetiche da segurança e do determinismo tecnoloógico, criando, ao mesmo tempo, medo e falsa segurança. Matéria do Telerama apresenta depoimento do inspetor de polícia de Londres mostrando como as CCTV representam um fiasco para a segurança pública. O artigo aponta para uma vigilância horizontal e participativa, a partir de micro-blogs e software sociais.

Trechos:

“Mick Neville s’est lâché. Cet inspecteur de police londonien qui roule sa bosse dans la surveillance urbaine s’est attaqué cette semaine à Big Brother et au mythe de la surveillance pyramidale — un observateur tout puissant qui contrôlerait un groupe ‘vu de dessus’. ‘Ce système est un fiasco total’, dénonce l’inspecteur dans une interview accordée au Guardian, bien décidé à briser le tabou en vigueur. ‘Seulement 3 % des crimes urbains sont résolus grâce aux caméras de sécurité.’ Les 4,2 millions de caméras disséminées dans la métropole londonienne ne serviraient donc à rien ? ‘Les criminels n’ont même plus peur des caméras, déplore Mick Neville, ‘et nos officiers s’épuisent à éplucher des kilomètres de bandes produites chaque jour…’ Alors, tout faux Bentham et son panoptique ? A côté de la plaque George Orwel et sa prophétie exposée dans le célèbre 1984 ? L’écrivain avait peut-être sous-estimé un comportement humain apparu dans notre société désormais en réseau : la surveillance participative à laquelle chacun se livre spontanément sur des sites comme Twitter, Facebook ou Flickr par exemple. C’est donc une surveillance plus horizontale que verticale, où chacun s’observe, qui semble s’imposer. A cet égard, le constat de Mick Neville n’est peut-être pas anodin. Et dérange”