Movement and Hyper-modernity
Ontem comentávamos sobre velocidade e movimento. Hoje vejo no blog Neo Nomade, da Yaz, um link para a conferência do urbanista François Ascher, na “Université de tous les savoirs”, falando sobre mobilidade nas sociedades hipermodernas. A conferência, em Real Audio, para ouvir ou baixar, está disponível no site do Le Monde.fr. Notem que tenho falado de “mobilidades física – transporte – e virtual – informação, medias” e que Ascher fala precisamente de “déplacement physique et virtuels”.
Trechos:
“La modernité a toujours eu indissolublement partie liée avec le mouvement, qu’il s’agisse du mouvement des idées, des biens, des personnes, des informations, des capitaux… Mais l’entrée dans la ‘troisième modernité’ – c’est ainsi que François Ascher caractérise les évolutions contemporaines – suscite des développements considérables dans les techniques de transport et de stockage (le stockage est le corrélat du mouvement) des personnes, des biens et surtout des informations. De fait, ces dernières jouent un rôle central dans la dynamique de passage au capitalisme cognitif. (…) François Ascher utilise à ce propos la métaphore de l’hypertexte pour rendre compte de ce nouveau type de société constituée d’une sorte de feuilleté de champs sociaux (le travail, la famille, le quartier, etc.) qui ont chacun leurs propres valeurs et règles sociales, et qui sont reliés par des individus qui appartiennent simultanément à ces différents champs. (…) Le mouvement joue donc un rôle accru non seulement dans le fonctionnement de la société, mais dans sa structuration, les individus passant sans cesse, physiquement ou/et virtuellement d’un champ de pratiques à un autre, du travail au domestique, aux loisirs…, des collègues aux parents, aux amis, aux voisins…, de la hiérarchie à l’amour, à l’amitié, à la solidarité, etc. Dans ce contexte, la possibilité de se déplacer, physiquement et virtuellement, devient une compétence de plus en plus centrale.(…)”