CCTV Clip
Clipe com as CCTVs
Grupo indie de Manchester tem uma idéia genial: aproveitar as câmeras de vigilância da cidade para fazer o seu videoclip. Assim, eles fazem o clip em vários lugares da cidade em frente as câmeras e depois, como permite a lei, pede as imagens aos responsáveis. O clipe foi bastante visto no YouTube!.
A decepção veio depois: tudo mentira, embora a idéia seja interessante e a estratégia tenha funcionado já que o grupo se fez conhecer. Interessante destacar aqui o problema social e ontológico do status das imagens geradas eletrônicamente a partir de câmeras de vigilância. Quem está no controle: quem filma ou quem atua? como aferir veracidade a uma imagem já que todos pensavem ser mesmo de câmeras de vigilância? O clipe embora não tenha usado as câmeras coloca em destaque o crescimento mundial das CCTV e as questões relativas à privacidade, vigilância, violência…
Vejam detalhes no Ecrans: Fausses caméras mais vrai buzz:
“Lorsqu’ils mettent en ligne leur clip fin décembre sur Youtube, les membres de The Get Out Clause, petit groupe indé de Manchester, espère que son originalité en fera un succès viral. La vidéo montre le groupe jouant son morceau Paper devant diverses caméras de sécurité de Manchester. L’idée, telle que l’annonce le groupe, est de profiter de cette invasion de “CCTV”(closed-circuit television) pour tourner gratuitement un clip : ils jouent partout dans la ville, puis réclament, comme ils en ont le droit, les rushes des caméras de surveillance.
Mais la vidéo n’a pas le succès escompté : elle est regardée quelques milliers de fois, en cinq mois. Pas mal pour un groupe inconnu, mais loin du buzz espéré. The Get Out Clause embauche alors Liam Walsh, l’attaché de presse d’Oasis. Et le 6 mai la chaîne britannique Sky News diffuse le clip. La diffusion explose alors : le clip mis en ligne par le groupe dépasse aujourd’hui les 60 000 vues, tandis qu’une version mise en ligne le 7 mai par un internaute approche des 70 000 vues. Et en route pour la gloire ! A Sky News, les Get Out Clause racontent : ‘On a eu l’idée d’aller jouer à Manchester devant toutes ces caméras. On savait qu’elles filmaient. Ensuite, on n’avait qu’à demander les images, comme nous l’autorise la loi sur la Liberté de l’information.’ Le groupe dit avoir tourné dans 80 lieux, et essuyé de nombreux refus pour l’obtention des images. Le clip tourne un peu partout, apparaissant même dans un reportage du 13h de France 2 le 9 mai.
Las, la belle histoire du petit groupe qui détourne les armes du système n’est peut-être pas si jolie. Dès le 7 mai, le Manchester Evening News publiait une enquête sur le clip : les transports en commun ou les taxis de la ville, où l’on voit jouer le groupe dans le clip, estiment que les images ne peuvent venir de chez eux. Les taxis de Manchester ne sont pas encore équipés en caméras, et le label affiché sur les images prises dans le tramway ne correspondrait pas à celui utilisé en réalité par les caméras des transports en commun. Quant à la mairie de Manchester, elle dit ne pas avoir reçu de requête pour des rushes vidéo. (…)”